Jacques Pouchain, Atelier Dieulefit
Ce mois-ci, les projecteurs sont braqués sur le céramiste français du milieu du siècle, Jacques Pouchain (1925-2015).
Sa poterie peut être fonctionnelle et abstraite, figurative et ludique – mais elle est toujours moderne. Et c’est ce qu’il se ressent encore, surtout des pièces de sa production personnelle des années 1960 et 1970.
Ce grand vase, avec des incisions abstraites et de l’oxyde de manganèse sur de l’émail blanc laiteux, fait partie de la production personnelle de Jacques Pouchain et est réalisé au début des années 1960.
Jacques Pouchain – les premières années
Jacques Pouchain a une formation d’architecte, mais l’artiste qui est en lui en a rapidement décidé autrement. Dans sa vingtaine, il étudie à la Grande Chaumière, une école d’art parisienne bien connue. (Les anciens élèves comprenaient Chagall, Foujita, Lempicka et Miró.
Pouchain peint à la fois de l’abstrait et des paysages et continue à exposer à travers l’Europe.
Cependant, c’est sa vocation pour l’argile qui retient le plus notre intérêt…
Pouchain au Poet-Laval
Pouchain vient de Dieulefit, un village pittoresque de poterie non loin de Montélimar. Dans les années 1950, il retourne chez lui pour apprendre le métier de potier à la faïencerie du Poet-Laval. Là, il dirige une équipe de décorateurs ajoutant des formes et des décors modernes à la gamme, y compris ce bol asymétrique Natty.
En solo : Atelier Dieulefit
En 1958, Pouchain crée son propre atelier, faisant des objets fonctionnels émaillés dans des tons de noir et de brun, gravés de motifs figuratifs. A côté de ceux-ci, il fait des pièces très personnelles, uniques – sous la forme d’animaux ou de personnes, avec des échos joyeux de l’art primitif et de la fertilité à leur sujet.